Les transports publics ont ici un rôle important à jouer : en permettant à un nombre croissant d'enfants à travers le monde de se rendre en classe tous les jours, ils contribuent à faire du droit à l’éducation pour tous une réalité. Une cause à laquelle les femmes et les hommes de TRANSDEV sont particulièrement sensibles.
Acheminant des milliards de voyageurs sur les cinq continents, ils sont en effet bien placés pour voir qu'en ville comme à la campagne, la mobilité reste un facteur clé dans l'accès des personnes aux services essentiels et aux biens collectifs. Et parce qu'ils sont animés depuis toujours par le sens de l'intérêt général, ils ont une conscience aiguë d'exercer un métier dont la mission ne s'arrête pas à « transporter des voyageurs ». Certes, c'est d'abord ce qu'on leur demande. On attend d'eux qu'ils le fassent dans les meilleures conditions de sécurité, d'efficacité et de confort. Surtout quand il s'agit de prendre en charge de jeunes écoliers : accompagner des enfants est un acte engageant, pour la collectivité organisatrice du service de transport scolaire comme pour l'opérateur responsable de sa mise en oeuvre. Tout en offrant des solutions performantes de mobilité, les réseaux de transport public sont également vecteurs de civilité. En facilitant le vivre ensemble dans l'espace public, ils créent du lien social. En maillant les territoires, ils réduisent les zones d'exclusion et construisent de nouvelles solidarités. Ils participent ainsi à bâtir une société moins clivée, moins inégalitaire – ce monde meilleur que nous voudrions, précisément, laisser en héritage à nos enfants.
Les élus des collectivités locales le savent bien : c'est tout cela qui est en jeu dans la question de l'organisation des mobilités. En matière de progrès social, tout commence par l'éducation. Les enfants de Casablanca qui travaillent deux à trois heures quotidiennement pour pouvoir aller à l'école, ou les jeunes écoliers d'Alaska capables d'affronter, dans le même objectif, les hivers les plus rigoureux, nous le rappellent à travers ce livre. En leur nom et en celui de tous leurs camarades, je suis très fier de soutenir un projet qui permettra, je l'espère, de faire avancer la cause des enfants du monde.
Jean-Marc JANAILLAC,
Président Directeur Général de TRANSDEV.